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Louise Bourgeois: Louise Bourgeois

Vue d'installation, Louise Bourgeois, Galerie Karsten Greve AG, St. Moritz, 2020. Photo: Christina Marx
Vue d'installation, Louise Bourgeois, Galerie Karsten Greve AG, St. Moritz, 2020. Photo: Christina Marx
19.12.20 - 30.03.21

Galerie Karsten Greve AG St. Moritz

Lundi – Samedi 10h – 13h / 14h – 18h30

Vernissage
le mardi 29 decembre 2020, 11h – 19h

La Galerie Karsten Greve AG est heureuse de présenter sa troisième exposition personnelle dédiée au travail de Louise Bourgeois (1911 – 2010) dans son espace à Saint-Moritz, regroupant vingt-trois œuvres majeures réalisées entre 1946 et 2007. L’exposition rend hommage à l’une des artistes les plus remarquables de notre époque et reflète trente ans d’une collaboration étroite entre Karsten Greve et Louise Bourgeois. Après la première rétrospective européenne de l’artiste à la Frankfurter Kunstverein en 1989, Karsten Greve organisa la première exposition personnelle de Louise Bourgeois en 1990, dans sa galerie parisienne tout juste inaugurée, puis en 1999, lors de l’ouverture de son espace à Saint Moritz. Suivront plusieurs présentations à Paris et Cologne.

Née à Paris en 1911, Louise Bourgeois grandit dans une famille bourgeoise de Choisy-le-Roi, près de Paris, où ses parents tiennent un atelier de restauration en tapisserie. Très jeune, elle réalisera d’ailleurs des dessins pour compléter certaines parties de tapisseries manquantes. Elle se désintéresse de ses études de Mathématiques à la Sorbonne pour se tourner vers l’art et suivra un cursus à l’École des Beaux-Arts de Paris entre 1932 et 1938, ainsi que dans divers studios et académies. Elle étudiera notamment auprès de Fernand Léger. En 1938, elle épouse Robert Goldwater, un historien de l’art américain qu’elle suivra à New York. Elle y poursuit son apprentissage auprès de Vaclav Vytlacil, un professeur du Art Students League de New York jusqu’en 1941, tout en restant très proche d’artistes européens tels que Joan Miró, André Breton et autres surréalistes basés à New York. En 1982, Louise Bourgeois est la première femme à faire l’objet d’une grande rétrospective au MoMA à New York, ce qui marqua le début de sa reconnaissance internationale. En 1989, elle est exposée en Europe, à la Frankfurter Kunstverein, et l’exposition voyagera à Munich, Lyon, Barcelone, Berne et Otterlo. Sa participation à documenta IX en 1992 ainsi qu’à la Biennale de Venise en 1993 confirmera sa reconnaissance mondiale.
 

Vue de l'installation, Louise Bourgeois, Galerie Karsten Greve AG, St. Moritz, 2020. Photo: Christina Marx
Vue de l'installation, Louise Bourgeois, Galerie Karsten Greve AG, St. Moritz, 2020. Photo: Christina Marx
Vue de l'installation, Louise Bourgeois, Galerie Karsten Greve AG, St. Moritz, 2020. Photo: Christina Marx
Vue de l'installation, Louise Bourgeois, Galerie Karsten Greve AG, St. Moritz, 2020. Photo: Christina Marx

La présente exposition regroupe plusieurs travaux de ses débuts dont l’œuvre New Orleans datée de 1947. Il s’agit d’une peinture dominée par une silhouette féminine de profil tenant un bouquet de branches d’olivier. Un oiseau blanc survole la scène, probablement une colombe de paix. On retrouve également l’œuvre Woman with a Secret, 1947, une stèle rappelant les figures de l'art africain et océanien faisant partie de la série Personnages, sur laquelle Louise Bourgeois travailla de 1945 à 1955. Ces sculptures témoignent de ses relations avec ses proches laissés en France et ceux nouvellement rencontrés en Amérique. Tandis que les Personnages représentent son propre passé, les stèles en tissu, élaborées à partir de restes de tapisserie empilés, en sont la reconstruction. Les parties du corps telles que la tête, le torse, les mains, la poitrine et le phallus sont très présentes dans les sculptures de l'artiste. Ce ne sont pas de simples images mais des symboles universels, des emblèmes des forces complémentaires de la nature. Par exemple, les bronzes flottants Janus (1968) et Janus in Leather Jacket (1968) représentent deux phallus se rejoignant pour ne former plus qu’un organisme. The Welcoming Hands (1996), bronze poli et patiné au nitrate d’argent, met en scène trois mains exprimant l’accueil, la protection et l’affection. Les figures représentées dans l’œuvre suspendue The Couple (2003), en aluminium poli, semblent attachés l’une à l’autre pour toujours. Créée en tissu rose, la poupée connue sous le nom d’Arch of Hysteria (2000) est suspendue à l’envers dans les airs, attachée à une corde, comme s’il s’agissait d’un acte acrobatique. "L'horizontalité est un désir d'abandon, de sommeil; la verticalité est une tentative d'évasion. Être suspendu et flotter sont des états d'ambivalence"– commenta Louise Bourgeois sur la symbolique de ces sculptures debout, couchées ou suspendues.
 

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